L’École des Mines d’Albi-Carmaux sera, les 15 et 16 mars prochains, au centre de la recherche française sur les fluides supercritiques. Deux jours durant, des chercheurs venus de tous les horizons vont pouvoir se rencontrer pour faire le point sur les avancées de leurs travaux et tracer un « état de l’art » sur la recherche scientifique dans ce domaine.
C’est la première fois depuis 2006 qu’un tel congrès est organisé, à l’initiative de plusieurs laboratoires regroupés au sein du réseau Pila.
Fondés sur des états de la matière intermédiaires entre état liquide et état gazeux, les fluides supercritiques permettent de nombreuses applications, et sont, par exemple, employés depuis longtemps dans l’industrie agroalimentaire pour leur action de solubilité (extraction des parfums, décaféïnisation…). Aujourd’hui, leurs propriétés intéressent les chercheurs dans les domaines de la chimie verte, des matériaux composites nanostructurés, des catalyseurs ou carburants de nouvelle génération.
« L’intérêt de ce congrès est de présenter un large éventail de travaux de la recherche fondamentale à la recherche appliquée, indique le Professeur Jacques Fages, l’un des artisans de ces Journées Supercritiques, professeur au centre RAPSODEE (École des Mines d’Albi/CNRS). Nous avons voulu y faire une place importante aux doctorants, pour que les jeunes chercheurs puissent se rencontrer et renforcer les liens au sein de la communauté scientifique française, très active sur les fluides supercritiques. »
Parallèlement aux présentations scientifiques, les participants pourront également visiter, à Gaillac, le Centre de développement des fluides supercritiques du groupe Pierre Fabre.
Premières du genre, ces Journées Supercritiques pourraient, à terme, donner naissance à un cycle régulier de rencontres.
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