Une semaine après son déplacement à Toulouse à l’occasion du 50e anniversaire du CNES, Nicolas Sarkozy est aujourd’hui en visite dans le département du Gers. Ses opposants critiquent une campagne présidentielle qui ne dit pas son nom. Et surtout, financée par les contribuables.
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A Réalmont (Tarn), Martin Malvy, juge « contre performant » le discours de Nicolas Sarkozy.
« L’un des enjeux majeurs de notre époque, c’est le développement des énergies renouvelables et de la filière industrielle qui l’accompagne », a déclaré ce samedi Martin Malvy, ancien secrétaire d’Etat à l’Energie, qui posait la première pierre d’un bâtiment communal primé par la Région au titre des bâtiments économes.
« La défense caricaturale du « tout nucléaire » par le candidat-président va à l’encontre d’une politique dans laquelle la France doit s’engager avec une volonté qui lui a fait gravement défaut jusqu’à maintenant », a estimé le président de la Région Midi-Pyrénées.
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A l’occasion de la venue du Président de la République dans le Gers le 29 novembre 2011, le président du Conseil économique et social régional communique : Monsieur le Président : Un plan régional de réserves d’eau !
L’agriculture et l’agroalimentaire constituent le premier secteur d’activité économique de la Région Midi-Pyrénées et représentent 100 000 emplois sur tout le territoire régional. Pour développer et diversifier toutes les productions agricoles, qu’il s’agisse de l’agriculture bio, sous label, de proximité ou tout simplement de l’agriculture raisonnée, l’accès à l’eau est une condition indispensable. C’est aussi pour accueillir 800 000 habitants supplémentaires dans les trente prochaines années que le CESER demande, Monsieur le Président, un plan régional de réserves d’eau. L’eau est le pétrole renouvelable du Sud-Ouest, parce que situé entre deux châteaux d’eau que sont le Massif-Central et les Pyrénées. Ce plan d’une grande urgence doit être mis en œuvre dans les cinq ans, il nécessite une simplification des procédures et l’engagement du comité de bassin Adour-Garonne avec les collectivités. Il n’y a pas d’agriculture sans eau, il n’y a pas de développement économique sans réserves d’eau, il n’y a pas de préservation des éco-systèmes sans eau suffisante et de qualité. Il est urgent de décider ! Sauf à renoncer de produire local et à relancer le commerce extérieur du Brésil, de l’Allemagne…