Le rapport adopté en début de semaine, à une très large majorité, par la commission des transports du Parlement européen, propose d’autoriser les scanners corporels pour l’inspection des passagers dans les aéroports. Il en encadre aussi strictement les conditions d’utilisation.
« Il est certain que ces scanners représentent un progrès réel en matière de sûreté aérienne. Ils permettront en effet de détecter les objets non métalliques cachés par de potentiels terroristes, comme des pains d’explosifs plastiques ou des couteaux en céramique » a commenté la députée européenne UMP Christine de Veyrac, membre de la commission des transports du Parlement européen.
Parallèlement, « il est heureux que le vote d’hier exclue l’utilisation de technologies émettant des radiations ionisantes, et interdise que toute image du corps des personnes ne puisse être visualisée ou conservée. Nous protégeons ainsi la santé et la vie privée des passagers, ainsi que des employés des aéroports et des compagnies aériennes », a souligné la députée européenne de Toulouse.
Le Parlement européen arrêtera définitivement sa position lors de sa session plénière en juin prochain.