« Quand l’intenable devient impossible ». Après les syndicats d’enseignants, les associations de parents d’élèves FCPE et PEEP, c’est au tour de l’Enseignement Catholique de tirer la sonette d’alarme sur les conséquences de la politique éducative menée par le gouvernement et le ministre de l’éducation Luc Chatel. Alors que ce dernier était, avec Nicolas Sarkozy à Bagnères de Luchon pour évoquer « k’échec scolaire ». L’enseignment catholique de l’Académie de Toulouse lançait « un avertissement solennel ».
« Le nombre de suppressions d’emplois décidé par le Gouvernement pour l’Enseignement Catholique ne permet pas d’assurer convenablement la rentrée 2011. A ce titre, l’académie de Toulouse est particulièrement touchée » indique un communiqué du Comité Académique de l’Enseignement Catholique Midi-Pyrénées.
« Pourtant, depuis le mois de septembre dernier, l’Enseignement Catholique a entrepris l’étude des redéploiements possibles pour satisfaire aux exigences de redressement des finances publiques. Or, l’absence de mesures structurelles et le non-respect de l’amendement voté par le Parlement dans le cadre de la loi de finances, lequel vise à atténuer les effets des réductions d’emplois envisagées, contraignent l’Enseignement Catholique à lancer un avertissement solennel » soulignent encore les auteurs.
Eric de Labarre, secrétaire général de l’enseignement catholique et Hervé Bonamy, directeur interdiocésain de Toulouse et Pamiers, Secrétaire général du Comité Académique de l’Enseignement Catholique Midi-Pyrénées (CAEC) expriment publiquement « leur désaccord ».