Le Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF) de l’ONU a accordé mercredi 10,4 millions de dollars à sept agences travaillant en Côte d’Ivoire, afin de les aider à répondre aux besoins humanitaires urgents dans le pays confronté à des violences postélectorales.
Dans un communiqué, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), qui gère le CERF, rappelle que « bien que la réponse humanitaire se soit concentrée jusqu’à présent sur les populations déplacées dans l’ouest du pays, la crise a désormais de lourdes conséquences humanitaires dans l’ensemble du pays ».
« Dans l’ouest, les secteurs de la santé et l’éducation ont été sévèrement touchées, avec près de 90% de personnel médical qualifié et la majorité du personnel enseignant, qui ne se rendent plus au travail », poursuit OCHA, avant de souligner qu’une « pénurie de médicaments essentiels, une rupture de la chaîne du froid et l’absence de surveillance des maladies font planer le spectre d’une crise sanitaire grave pour des milliers de personnes vivant dans la région ».
Selon l’agence onusienne chargée de la coordination humanitaire, « en raison des déplacements internes, la sécurité alimentaire pourrait être compromise pour des milliers de ménages ». Dans ce contexte, les 10 millions de dollars débloqués par le CERF doivent servir « à fournir des soins de santé, des articles non alimentaires, de la nourriture, de l’eau, des moyens d’assainissement et un soutien éducatif ».
