Condamnée à la lapidation pour adultère, la sanction de Sakineh Mohammadi Ashtiani serait exécutée ce mercredi, d’après le comité international contre la lapidation. Face aux pressions internationales, les autorités iraniennes avaient pourtant officiellement suspendu le prononcé.
Selon un parlementaire européen, les autorités iraniennes détiennent toujours le fils de Sakineh, Sajjad Ghaderzadeh, l’avocat de cette dernière ainsi que deux journalistes allemands arrêtés en octobre par Téhéran.
« Si les droits de l’homme ne sont pas aussi les droits de la femme, il ne nous reste plus qu’à jeter la pierre à l’Iran » s’indigne Marc Tarabella, Parlementaire Européen en charge de l’égalité hommes-femmes. L’Europe doit s’activer: fermer les yeux sur ces agissements barbares, c’est fermer les yeux de Sakineh à jamais! »