Le président (PS) de la région Midi Pyrénées, Martin Malvy a décidé de taper du point sur la table.
Infrastructures routières et ferroviaires
Pour la majorité des conseillers régionaux la situation est claire : « Le réseau routier de Midi-Pyrénées doit redevenir une priorité de l’Etat« .
Le Conseil régional Midi-Pyrénées a donc voté le jeudi 26 juin en Assemblée plénière pour adopter son « Schéma régional des infrastructures de transports ». Une véritable pétition adressée au Gouvernement Fillon.
Le document dresse pour les années à venir l’état des urgences en matière d’infrastructures de transport dans les domaines routiers, ferroviaires et aériens.
Avec le Plan rail Midi-Pyrénées, la Région avait déjà pris l’initiative en matière ferroviaire.
Trains Express Régionaux
Elle a ainsi mobilisé la SNCF et Réseau ferré de France sur un programme de 820 millions d’euros d’investissements d’ici 2013 pour sauver et moderniser les 500 km de voies secondaires sur lesquelles circulent les TER.
Le réseau n’étaient plus en capacité, à terme, de supporter le trafic qui a plus que doublé sous l’impulsion du Conseil régional Midi-Pyrénées.
En revanche, la Région demande à l’Etat « d’assumer ses responsabilités sur le réseau routier national« .
Depuis que l’Etat a transféré l’essentiel de ces routes aux départements, le gouvernement est seul en charge des 11 000 km de routes nationales restantes. Or, souligne t on au Conseil régional, « beaucoup reste à faire en Midi-Pyrénées« .
l’exception Midi Pyrénées
Martin Malvy, a rappelé qu’il avait obtenu de la part du gouvernement Jospin, « la reconnaissance d’un « exception Midi-Pyrénéenne » en raison du retard de l’équipement routier« .
Et de nombreux travaux avaient alors été inscrits au Contrat de Plan 2000-2006 avec l’objectif rattraper en dix ans ce retard.
Pourtant souligne t on dans l’entourage du président socialiste de la région Midi Pyrénées, « à partir de 2003, les gels de crédits décidés par les Gouvernements successifs ont stoppé la réalisation de ce programme« .
Concrètement Les liaisons entre Toulouse et plusieurs villes moyennes en ont été pénalisées : c’est le cas des routes de Rodez (RN88), d’Auch (RN124), de Castres (RN126), des liaisons entre Foix ou Montréjeau et la frontière espagnoles (RN20 et 121) ainsi que de la route Agen-Auch-Tarbes (RN21).
« L’ensemble des élus locaux concernés avaient saisi le Gouvernement de cette urgence, lors de la préparation du nouveau Contrat de projets Etat-Région« , a rappelé le président Malvy.
Qui souligne que « le Gouvernement a voulu écarter les routes de ces politiques contractuelles, il doit assumer ses responsabilités et engager les travaux qu’attendent nos territoires et qui sont la condition de leur développement économique « .
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